Londres 1956 – Paris 1957 – Sidi Bel Abbes 1960 – Paris 1961 - Alger 1962 - Paris 1965
C'est à l'occasion d'un séjour de six mois à Londres que je prends les pinceaux, j'ai découvert les musées londoniens et l'expressionnisme nord européen, Dix, Beckman, Munch, le groupe Die Brûcke.
Après mes cours de modelage, lorsque j'avais 14 ans, j'ai toujours dessiné, comme mon père, et puis, à Londres, mon amie Renée est courtisée par un peintre espagnol, je décide donc de lui démontrer que je « sais faire » !
Entre les séances de washing up chez Dickins and Jones, et le service à table chez le « Père de Nico », je dessine et utilise la gouache.
Rentré à Paris, je passe à l'huile, mais à ce moment, je manque de moyens matériels et dans mon petit studio, je découpe quelques draps de lit que je cloue sur des châssis. Il me reste de ces périodes quelques gouaches et deux toiles.
Incorporé à l'armée en novembre 1959, et maintenu jusqu'en février 1961, je continue à dessiner avec peu de moyens. A l'occasion de permissions, je reprends les pinceaux.
Retour, à Paris, problèmes familiaux, la peinture continue, la vie aussi, divorce, remariage, naissance d'Étienne et retour à Alger après l'indépendance.
Là, plus de moyens, un milieu culturel riche, je suis invité à participer aux deux premières expositions de peinture de l'UNAP, à la Galerie de l'avenue Pasteur. C'est un début intéressant, beaucoup de contacts culturels, Malek Haddad, Mohamed Issiakhem, Ahcène Fzéri, Mahmoud Tlemsani, Mourad Bourboune, Boubekeur Adjali, Kateb Yacine et beaucoup d'autres.
La mule
Huile sur drap 38 x 46 - Paris Juin 1960
Un tableau des années du service militaire,
peint sur drap de lit à l'occasion de permissions.
Collection privée à Zurich.
La deuxième exposition en décembre 1964 à Alger.